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Quelques maîtres plus loin…

Je pense souvent à tous nos ancêtres qui ont souhaité, pour une raison ou pour une autre, nous laisser des traces de leurs pensées. Parfois au risque de leur vie, cette dernière souvent perçue de leur part comme ayant moins de valeur que la connaissance même. Je m’intéresse tout particulièrement à ce croisement qui s’opère entre la connaissance et la vie, et donc la mort. Il me semble qu’un point de bascule se cache en chacun de nous. Un pas vers l’inconnu, vers le risque qui nous fait renaître en permanence, nous maintient en vie ou simplement nous empêcher de nous laisser aller. La première de ces trois propositions est certes la plus agréable, mais y a-t-il une réelle différence entre chacune ? Je pose une question, j’interroge.

Ce linéament relève en quelque sorte de l’hommage.  Entre décence, humilité, fatuité, vanité, et respect. Celui de devoir aller plus loin, de “dépasser le père ou la mère“. Ou plutôt que “dépasser“, marcher côte à côte, avec nos mères et pères. En modifiant parfois un peu le cap en fonction de nouvelles connaissances, d’informations récentes et des aléas de la vie. Se dépasser soi-même ne retire rien aux autres. Au contraire. Car c’est bien auprès de soi-même qu’il faut prendre la mesure. Il me semble que chacun de nous sait au plus profond de lui-même si son action est bonne. C’est-à-dire en y mettant le meilleur du Je-même (je m’aime). Je ne parlerai pas du contraire.

Mon extrémisme est celui de l’engagement. Engagement contre un autre extrémisme : celui de position. Mais, à l’instar de Nougaro, j’ai toujours dans ma poche une plume d’ange à montrer à qui veut bien la croire.

C’est donc bien le minimum que je puisse faire à mon époque et dans mon pays. Nous, ce tiers de la population mondiale, qui avons la chance incommensurable d’avoir accès librement à la quasi-totalité des informations (faut pas déconner non plus, certaines informations ne sont pas à mettre entre toutes les mains, au risque de voir la bourse s’effondrer), presque instantanément et parfois même gratuitement.

Ma fine grossièreté et ma volonté de pouvoir réfléchir dans toutes les directions qui nous sont offertes m’ont conduit à proposer ce site. Vous pouvez m’accompagner à travers mes raisonnements par l’absurde, rapprochements plus limpides ou analogies fécondes je l'espère. L’idée étant de s’étaler autour d’une liberté de raisonnement pour, par la suite et à travers des échanges constructifs avec celles et ceux qui le souhaiteront, faire Ikebana. Ceux qui ont envie de partager leurs avis peuvent le faire en me retrouvant à l’onglet "contact".

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